
L’hémovigilance, élément de la sécurité transfusionnelle, est l’ensemble des procédures de surveillance et d’évaluation depuis le donneur jusqu’au suivi du receveur. Quant à la sécurité transfusionnelle, elle nécessite la maîtrise de toutes les étapes de la chaine transfusionnelle, du donneur au receveur.
Le système repose sur 3 niveaux :
- national : Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et Conférence nationale des correspondants régionaux d’hémovigilance et de sécurité transfusionnelle (CNCRH) ;
- régional : coordonnateurs régionaux d’hémovigilance et de sécurité transfusionnelle (CRHST) ;
- établissements de santé : correspondants locaux d’hémovigilance.
Les CRHST sont des praticiens hospitaliers mis à disposition des agences régionales de santé (ARS). Ils animent le réseau d’hémovigilance (Etablissement français du sang, établissements de santé, comités de sécurité transfusionnelle et d’hémovigilance (CSTH), réunions régionales d’hémovigilance…) :
- traçabilité de tous les produits sanguins labiles (PSL) ;
- veille de déclaration des signaux d’événements indésirables (portail e-FIT) ;
- application règles d’hémovigilance par les établissements ;
- information des professionnels de santé ;
- autorisations de dépôts de sang (avis) ;
- inspections de dépôt de sang (expertises) ;
- bilans d’activité.
En Nouvelle-Aquitaine, les CRHST sont rattachés au pôle qualité et sécurité des soins (POLQUAS) de la direction de la santé publique de l’ARS.
En 2016, l’activité transfusionnelle néo-aquitaine représente 8,5 % de l’activité nationale :
- 118 établissements transfuseurs
- 267 000 produits sanguins labiles délivrés
- 64 dépôts de sang
- 1 499 signaux d’effets indésirables.